Performance à 17h30 suivie d’une visite d’atelier

Buffet, drinks et Martini 

​​Quelques mois avant le début de sa résidence à la Gare de Matapédia, Marie Ségolène Brault trouvait dans le New York Times un article de 1989 racontant les péripéties d’une expédition de pêche sur la rivière Matapédia, un récit qui détaillait la température de l'eau, la force des courants, les succès et les échecs de la prise du saumon à la mouche. Ce reportage a suscité l'intérêt de l'artiste et a inspiré Queue de Poisson, une œuvre en hommage à la pêche gaspésienne mêlant écriture, jeux de rôle, enquête historique, séduction et recherche de désir.

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Depuis son arrivée à la Gare à la fin du mois d’août, Marie Ségolène Brault affine ce projet, côtoyant des pêcheurs, des guides d’aventure, des sites sportifs, fouinant dans les brocantes et les ventes en ligne, à la recherche d’indices, d’artéfacts, de photos, de livres et de mouches. De nombreux objets glanés assortis de ses expériences sont au cœur d’une performance qui plonge le spectateur dans un environnement déstabilisant, rempli de symbologie et de références codées. Ce One-woman show se déroule à l'intérieur d'une installation composée de verres à martini, de matériel de pêche, d'équipement de laboratoire et d'un poisson mort. Sous la forme d’un récit épistolaire, l’artiste se livre à une lecture de lettres adressées tant à un homme qui pratique la pêche de façon compulsive, au barman d'un petit bar montréalais qu’à la rivière Matapédia. 

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